đ Cette rupture aurait pu mal tourner...
Bonjour et bienvenue dans cette 71 Ăšme Ă©dition de la newsletter.
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Un peu d’humour cette semaine, et dĂ©solĂ© mais nous n’allons pas parler d’une de mes ruptures amoureuses đ.
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Tu en as probablement déjà toi aussi entendu parler .
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Quand j’Ă©tais salariĂ©, c’Ă©tait « LA » mĂ©thode en vogue, et le terme « mĂ©thode agile » revenait rĂ©guliĂšrement.
Le truc du genre :
âïžFranchement, si tu ne connais pas ça t’es vraiment « has been »âïž. (Alerte expression dĂ©suĂšte)
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Aujourd’hui, je vais te parler de ma rupture… Avec la mĂ©thode Kanban !
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On a passĂ© de bons moments ensemble mais c’est dĂ©finitivement terminĂ©.
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Nous allons donc parler de l’organisation des projets et des tĂąches.
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Je vais te dire pourquoi je ne l’aime plus…
Tout du moins pourquoi ça n’a pas fonctionnĂ© avec moi.
Et en fin de mail je te donne quelques principes autour de la gestion de projets et de tĂąches.
Notre premiĂšre rencontre...
Elle Ă©tait captivante.
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La lĂ©gende raconte qu’un certain Taiichi Ćno aurait crĂ©Ă© la mĂ©thode kanban dans les annĂ©es 1950 pour l’entreprise Toyota.
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Si tu ne la connais pas, la mĂ©thode Kanban est une mĂ©thode d’organisation de projets et de tĂąches qui est trĂšs populaire.
Elle est réputée comme simple, facile à mettre en oeuvre, et trÚs visuelle.
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Je me souviens l’avoir dĂ©couverte pour la premiĂšre fois dans le service informatique de mon ancienne entreprise.
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đ„ Ferme les yeux (mais trop quand mĂȘme), et imagine la voix de Fabrice Luchini qui te plante le dĂ©cor. đ„
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« Une salle sombre dans laquelle sont réunis une quinzaine de protagonistes.
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La lumiÚre est projetée sur un tableau blanc.
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Tableau sur lequel des colonnes sont tracĂ©es Ă l’effaceur noir.
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Quelques post-it y sont accrochés.
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Une couleur par type de tĂąche.
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Commence la mise en scĂšne.
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Chaque acteur·ice lance sa tirade et essaie de convaincre les autres.
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Les post-it virevoltent sur le tableau passant d’une colonne Ă une autre en fonction des prioritĂ©s.
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Un vrai balai d’opĂ©ra. »
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Ăa paraissait presque magique.
(sauf pour le post-it qui tombe toujours parce qu’il ne colle plus assez… Mais ça ne rentrait pas dans mon histoire).
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Simple, efficace et sans prise de tĂȘte.
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C’est un peu pour ça que j’ai dĂ©cidĂ© d’adopter la mĂ©thode Kanban pour amĂ©liorer mon organisation personnelle.
Ma premiĂšre fois avec elle...
Elle Ă©tait magique.
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Dans les faits, la méthode Kanban se veut trÚs simple.
C’est notamment pour ça qu’elle est populaire :
- Prends un tableau blanc, ou un logiciel spécialisé.
- Trace 2 traits.
- Ajoute un titre à tes 3 colonnes « à faire », « En cours », « Fait ».
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Ajoute tes tĂąches.
Le tour est joué.
Ton tableau est prĂȘt, tu n’as plus qu’Ă t’amuser avec.
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J’ai tenu cette organisation pendant plusieurs mois et c’Ă©tait vraiment cool.
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Il faut dire que je partais de rien.
C’Ă©tait bien mieux qu’avant.
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J’oubliais moins.
J’avançais plus vite.
Je me sentais moins stressé.
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Mais ça n’a durĂ© qu’un temps…
Ce qui s'est passé quand on a voulu aller plus loin...
C’Ă©tait chaotique.
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Alors OK, je le reconnais.
Je n’ai peut-ĂȘtre pas fait les efforts nĂ©cessaires !
Je suis sans doute passé à cÎté de certains détails.
Avec un peu plus d’accompagnement j’aurais pu mieux faire.
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Mais clairement, l’alchimie du dĂ©part n’y Ă©tait plus… Et je n’avais pas le temps pour ça.
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J’ai pourtant essayĂ© plein de choses.
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Option 1 : Créér un tableau hyper simple.
ProblĂšme : La liste des tĂąches Ă©tait trop longue.
ConsĂ©quence : Ăa me stressait.
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Option 2 : Créér un tableau par priorité.
ProblĂšme : Je ne savais pas comment prioriser les tĂąches.
ConsĂ©quence : Ăa m’angoissait.
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Option 3 : Créer un tableau en détaillant les tùches pour chaque jour de la semaine.
ProblĂšme : Je devais continuellement le mettre Ă jour.
Conséquence : Je perdais du temps.
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Option 4/5/6…
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J’en suis arrivĂ© Ă un constat.
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Nous n’Ă©tions peut-ĂȘtre pas faits l’un pour l’autre…
Puis j'ai commencé à lui faire des reproches...
Sa simplicitĂ©, son manque d’adaptation.
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La méthode est cool, car elle est facilement accesible.
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Mais je la trouve justement trop simple dans certaines situations.
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Un grain de sable s’immisce , et la mĂ©canique s’enraye:
- Si tu oublies de mettre ta tĂąche au bon endroit, c’est fini.
- Si tu oublies de la dĂ©placer dans la bonne colonne, c’est mort.
- Si tu n’associes pas ta tĂąche au bon projet, ça devient compliquĂ©…
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En fait, tout va comme sur des roulettes jusqu’Ă ce qu’une nouvelle situation se prĂ©sente ou qu’il y ait une nouvelle urgence.
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Et trÚs franchement, si ton travail nécessite des tùches complexes , des urgences tu en as probablement toutes les semaines.
En fait ça ne s’arrĂȘte tout simplement jamais.
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Si c’est aussi ton cas, je ne suis pas certain que les kanbans soient obligatoirement la bonne mĂ©thode pour toi.
C'est la que j'ai commencé les infidélités...
J’ai regardĂ© si l’herbe Ă©tait plus verte ailleurs…
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Puis je l’ai quittĂ©e pour une autre.
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J’ai dit adieu Ă la mĂ©thode Kanban en apprenant Ă mieux me servir d’Obsidian.
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En essayant de crĂ©er un Kanban dans ce logiciel (plus particuliĂšrement avec le plugin Kanban), je me suis rendu compte que la solution pouvait ĂȘtre ailleurs.
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J’avais un espace regrouper mes projets, mes tĂąches, mes notes et mes objectifs en un seul et mĂȘme endroit.
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Je pouvais Ă©galement mettre mes piĂšces jointes et tout type d’information qui me permettait de mieux apprĂ©hender ce que j’avais Ă faire.
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Il suffisait de savoir comment mettre le tout en musique đ¶.
Oui, il arrive que l'herbe soit plus verte ailleurs...
Ce que j’apprĂ©cie maintenant, c’est que je peux adapter cette organisation au niveau du sujet.
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Quand c’est un « gros projet », je mets en place « l’armada » pour ĂȘtre certain de tout avoir sous contrĂŽle.
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Quand c’est un sujet moins important, je ne m’embĂȘte pas trop, et je vais au plus simple.
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Le systĂšme que j’ai mis en place est un mĂ©lange entre rigueur et flexibilitĂ©.
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Si le sujet t’intĂ©resse, la semaine prochaine, je te dĂ©taille 7 principes clĂ©s autour de la gestion de projets et de tĂąches dans Obsidian.
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En voici un avant-goût :
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- Principe 1 : Avoir une vue d’ensemble des projets pour mieux prioriser.
- Principe 2 : Lancer chaque projet en connaissant au moins les grandes Ă©tapes.
- Principe 3 : Rendre uniquement visible la prochaine tĂąche sur chaque projet.
- Principe 4 : Séparer les tùches récurrentes.
- Principe 5 : Séparer les tùches isolées.
- Principe 6 : Prévoir intelligemment des blocs de temps.
- Principe 7 : Prendre réguliÚrement le temps de faire le point
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C’est aussi ce que j’ai dĂ©taillĂ©Â dans cette formation.
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La semaine prochaine, je te montre comment mettre ces principes en musique sur Obsidian.
La suite au prochain numéro !
VoilĂ pour cette semaine .
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Et toi de ton cĂŽtĂ©, comment tu t’organises ?
Est-ce que je t’ai vexĂ© en disant que la mĂ©thode Kanban c’Ă©tait naze đ ?
Tu estimes que je n’aurais pas du la quitter pour une autre ?!
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Les mails sont à double sens, je réponds à chaque mail.
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Te souhaitant une excellente semaine.
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Amicalement,
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Cheikh.
đ§ Merci pour ta lecture ! đĄTu as apprĂ©ciĂ© ces conseils ?Â
Quand tu seras prĂȘt·e, je peux t’aider de diffĂ©rentes maniĂšres :
- Ma newsletter, pour recevoir ces conseils chaque semaine dans ta boßte mail.
- Mon catalogue de formations, pour te former à ton rythme.
- Un accompagnement individuel, pour avancer ensemble vers tes objectifs.
Je rĂ©ponds Ă chacune des sollicitations, alors n’hĂ©site pas Ă Â me contacter ici si tu souhaites en Ă©changer đ.
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